samedi 19 décembre 2009

Cartes postales de Buenos Aires

On va pas construire grand chose d'épique ce soir. Il fait 35 degrés, la saison ne s'y prête pas. Sans compter que je me suis levé à 6h ce matin pour servir le petit déjeuner des gamins en visite à Buenos Aires qui dorment à l'auberge. C'est une partie de mon nouveau boulot assez fun. Je ressens maintenant à 23h les effets de la partie un peu moins fun : je suis bien claqué.
Mais bon, ne comptez pas pour autant vous soustraire à votre ration d'image de Buenos Aires, non Monsieur !

Bouh !
Et voilà Pirlo ! Le petit monstre cousu par Fédé, le copain de Pascal qui m'héberge dans son salon. Il a été pendu (Pirlo pas Pascal) au dessus du bar du centre culturel où il bosse (Pascal pas Pirlo). Une vaine tentative d'initmidation des amateurs de boisson alcoolisées qui reviennent pour demander un 7eme Fernet-Coca. Oui oui, il s'agit bien du Fernet Branca de Carmen Cru mélangé avec du Coca ! On croit rêver.

LE Fernet-Branca original


Et le Fernet-coca. Très très typique (surtout à Cordoba où il est pratiquement impossible de boire autre chose, mais aussi disponible partout à Buenos Aires parce que c'est la capitale quand même). Très très très spécial... Un peu comme du coca dans un jus de persil à l'eau des étangs. Mais beaucoup plus agréable au bout du 3 ou 4ème verre. Une fois la surprise passée quoi.


Buenios Aires Pile.
Une cour intérieure dans le très chic quartier de la Recoleta. Dans ce qu'on nomme ici Estilo Francés (traduction inutile, vous êtes tous bilingues).

Face. Le double visage de Buenos Aires. Classe, mais un peu creux derrière les apparences du luxe. La fausse façade de gauche avec le toit terrasse. Un peu comme si Geneviève de Fontenay oubliait de mettre son chapeau. Il manque quelque chose...


La tour des Anglais, sous un ciel qui ne l'est pas moins (la prochaine fois, promis, je me moque des Asturies) plantée au beau milieu de l'ex-plaza Inglaterra.

Les immigrants Anglais ont offert cette tour à l'Argentine au début du 20e siècle en remerciement du chaleureux accueil qui leur a été réservé. Un peu plus tard en 1982, suite à un petit différend avec Margaret Tatcher, suivi d'une passe d'arme bien inégale dans l'atlantique sud, les Argentins se font gentiment tabasser sur les Iles Malouines par les corps expéditionnaires de Sa Gracieuse Majesté. Et curieusement, la place est vandalisée puis renommée : Plaza de las Malvinas. Les Argentins continuent aujourd'hui de disputer aux Anglais la souverainenté sur les Falklands (c'est le nom Anglais des Malouines qui, il faut le dire, doivent leur nom à la ville d'origine des Français qui les ont découverts en tout premier. A moins que ce soit des Bretons ?) Les Anglais ne sont pas trop inquiets pour la suite des évènements, merci pour eux.

Pour booster un peu le nombre de connexions/jour, voici une pause un peu plus alanguie d'un mannequin en uniforme sur les marches de l'imposante fac de Droit de l'Université de Buenos Aires. Possibilité d'arrangements de communication téléphonique rose. Comment notre vaillant marin a-t-il bien pu en arriver là ?

Le suspens devrait maintenant être suffisament insoutenable pour que vous reveniez convulsivement lire mes bêtises. A suivre...

1 commentaire:

Zagg a dit…

Chouette des news ! ça fait plaisir !!
Et ben le beau mannequin il ferait moins le fier ici, sous la neige depuis 4 jours !! ;-)

Tu vas nous manquer à Noël, lors de notre GRIC annuelle, bien désertée d'ailleurs, je crois!
Mais profite bien du soleil et des beaux bâtiments creux historiques !
Envoie nous bcp de cartes postales et on sera content !!
Gros bisous